Les insectes xylophages ont la particularité de se nourrir de bois, ils en consomment pour assurer leur bon développement. Par conséquent, leur présence représente un défi de taille pour les professionnels du bâtiment et de la préservation des structures en bois. Leur appétence pour le bois les rend responsables de dommages irréversibles sur les bois mis en œuvre comme les charpentes, les poutres ou encore les meubles. Il est crucial pour tout acteur travaillant dans le bois de connaître les moyens de prévention et de traitement pour lutter contre les insectes xylophages.
Les insectes xylophages sont des insectes dont le régime alimentaire est essentiellement composé de bois. Ils peuvent se nourrir de la cellulose, de l’hémicellulose ou de la lignine. Le type de bois attaqué varie selon les insectes, par exemple certains préféreront le bois sec tandis que d’autres seront plutôt attirés par le bois très humide. Leur présence représente une menace importante pour la durabilité de la structure en bois.
La différence entre les insectes à larves xylophages et les insectes xylophages repose sur leur stade de développement couplé au moment du cycle de leur vie où ils s’attaquent au bois. Les insectes xylophages consomment le bois à tous les stades de leur vie, c’est le cas des termites par exemple. Les insectes à larves xylophages, quant à eux, sont des insectes dont les larves (et non les adultes) se nourrissent du bois.
Les insectes à larves xylophages les plus répandus font partie de la famille des coléoptères xylophages. Leurs larves creusent des galeries dans le bois pour se nourrir et se développer avant de quitter le bois dans lequel elles sont nichées à l’âge adulte. Parmi les coléoptères xylophages :
Le capricorne des maisons (Hylotrupes bajulus) s’attaque principalement aux bois résineux et a pour particularité de creuser de larges galeries qui se terminent par des trous de sortie ovales (pouvant aller de 8 à 10 mm). Généralement, les traces du passage du capricorne se caractérisent par l’observation de vermoulures claires en forme de tonnelets.
La petite vrillette (Anobium punctatum) s’attaque principalement aux bois feuillus, mais elle peut également infester certains bois résineux. Elle est connue pour les dommages qu’elle cause sur les planchers, et les meubles anciens. Sa présence se caractérise par la présence importante de fine vermoulure ainsi que les trous de sortie des galeries creusées par les larves (pouvant aller de 1 à 3 mm de diamètre).
La grosse vrillette (Xestobium rufovillosum) s’attaque souvent aux bois plutôt anciens parce qu’elle a besoin d’humidité pour se développer correctement. Les larves creusent des galeries plus larges que celles de la petite vrillette (trous de sortie ronds qui mesurent 4 à 6 mm de diamètre). Ces dernières sont souvent accompagnées de vermoulures épaisses et granuleuses.
Le lyctus (Lyctus brunneus) cible essentiellement les bois feuillus à pores larges comme le chêne ou le noyer. Les larves creusent des galeries à l’intérieur des bois et créent de petits trous de sortie circulaires (environ 1 à 2 mm de diamètre). Elles produisent une vermoulure très fine à l’aspect poudreuse (semblable à de la farine).
Deux grandes catégories de traitement sont adaptées à une application professionnelle : les traitements préventifs et les traitements curatifs. Un traitement préventif est une technique de préservation du bois s’applique en prévention, c’est-à-dire avant toute infestation pour protéger le bois d’éventuelles attaques. Lorsque le bois est déjà infesté, il convient d’appliquer un traitement curatif.
Groupe Berkem développe des produits de préservation du bois depuis près de 60 ans. La gamme XILIX® a été conçue spécialement dans l’objectif de prolonger la durabilité des matériaux, notamment du bois et ses dérivés. Chaque formulation est spécifique au support et aux caractéristiques des agents de dégradation à traiter. Les produits XILIX® insecticides sont disponibles en gel, en concentré ou liquide. Les différents traitements proposés permettent d’éliminer les insectes xylophages ainsi que leurs larves en limitant la propagation de l’infestation.